Rencontre avec une Cité :

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La caractéristique générale est : économie libérale, esprit d’artisanat et d’entreprise.

Mais la majorité de la population aspire à un travail sûr et mensualisé avec toutes les garanties sociales conquises par les générations antérieures...










   L’agglomération lyonnaise vit traditionnellement de plusieurs secteurs :

•Elle a été de tout temps le carrefour de trafic et transports routier, autoroutier, ferroviaire + aéroportuaire (avec ses liaisons internationales et ses aérodrômes). Le fluvial a dégringolé en 1 siècle.


•Le Rhône ne mène nulle part pour les gros gabarits, le port Éd.Herriot vivote malgré la fermeture des autres. La Saône ne supporte qu’un bon trafic de rivière, augmenté par les liaisons touristiques.









•Métallurgie d’équipements, électro-mécanique, textile, pétrole, chimie, pharmacie, agro-alimentaire, horticulture, travaux-publics et bâtiments constituent le pôle industriel de l’agglomération lyonnaise,

concurrencé par le tertiaire en pleine expansion.

Certaines industries existent depuis plusieurs siècles comme la Grande-Fabrique qui désignait tout le système textile et

qui de nos jours tisse tout à la fois selon la tradition de la soie et dans la modernité des tissus techniques.










•Le secteur tertiaire représente 63% des emplois : administration, sièges, banques, salons, commerce, hôpitaux, médias, informatique, culture (25 musées, 6 espaces d’art, 46 scènes et 38 troupes au moins) et

le secteur de la formation technique, spécialisée et supérieure -dont certaines sont très anciennes-.







  

  


   Jusqu’à ces dernières années, l’agglomération avait schématiquement 6 axes de développement :

    •le commerce, l’échange de produits, de services, les foires et les banques

•la métallurgie (dont l’émission de monnaie) avec la construction de presses à imprimer et métiers à tisser, mais aussi la construction automobile auxquelles s’ajoutent l’électro-technique et… la joaillerie,

•le tissage de toute sorte d’étoffes et quantités de métiers pour la création et la fabrication,

•l’aiimentaire avec ses productions, arrivages, transformations, conservations et distribution,

•la chimie : pour teindre, traiter les produits, les terres, mais aussi les personnes et les animaux,

•l’international par ses centres de finances, d’échange et de formation.









Actualité : le Grand-Lyon compte 57 000 établissements (agriculture, industrie et service) et toutes les administrations pour lesquelles 532 571 Lyonnais travaillent,

soit 42% d’actifs sur la population totale, mais 9% sont au chomâge.

Le P.I.B. en Rhône-Alpes reste officiellement de 107 520 Ff /pers /an. (actualisation de 1991)


De nos jours beaucoup de choses changent et la situation actuelle des Lyonnais connaît des creux de vague comme l’histoire leur en a si souvent fourni !

Nous n’avons pas retrouvé ce que nous avions écrit dans cette page sur notre site en 2001, car celui-ci a disparu dans le vide sidéral du web.

Mais voici la page économique du 1° cahier de 1989/91, cela donne une idée du décalage et de la chute en 20 ans !

ÉCONOMIE  LOCALE

    Avec la recession de 1993 le nombre d’emplois n’a cessé de diminuer, inexorablement, par restructuration, puis par délocalisation à l’étranger. Ceci ne fut pas propre à la région, ni à l’agglomération, mais à toute la France. L’agglomération fut inévitablement touchée. La création de petites entreprises ne compensa pas cette mise au chômage des salariés et ne se stabilisation jamais. La plupart fit faillite au bout de 2 ans d’existence. Le passage à la semaine de 35h ne produit pas la multiplication escomptée des emplois par répartition des heures. Les emplois publics ont subi une saignée qui enlevait tellement de postes face au public que ces services commencèrent à être en péril. Les hiérarchies étaient trop lourdes, les postes de cadres paraissaient pléthores en comparaison. Les très hauts salaires n’ont cessé de progresser déstabilisant la masse salariale. L’économie française était de plus en plus orientée vers les services, mais de moins en moins de gens pouvaient les payer. Le vieillissement de la population encourageait dans ce sens, mais les moyens n’étaient pas à la hauteur de cette nouvelle tâche. Le nombre de fonctionnaires étatiques en diminution constante était par contre compensé par l’accroissement des emplois territoriaux, mais cela restait du tertiaire.

Le moral de la population sombrait dans les anti-dépresseurs et les mirages illusoires de la télévision démultipliée par le numérique ne compensait pas non plus la détérioration sociale . On ne mesure pas l’économie d’un pays au nombre de ses chaînes.

   Lorsque survient la crise financière aux U.S.A. en 2007, on attendit tranquillement que cela vienne à nous, pour voir ce qu’il conviendrait de dire (plutot que de faire !). La mauvaise répartition des richesse s’accentua avec un gouvernement élu pour cela. En 2010 le pays se retrouva au bord du gouffre, notamment avec une dette nationale incommensurable et irremboursable à l’échelle des travailleurs de la classe moyenne. La classe populaire étant déjà pauvre. La crise économique eut tout le temps de s’installer pendant que l’on écoutait la Grèce s’enfoncer dans la débâcle financière autant qu’économique. Il suffisait d’attendre notre tour.


   Dans ce contexte la région Rhône-Alpes, dynamique et travailleuse fût touchée plus tard, mais les chômeurs continuaient à augmenter vertigineusement. Des pans entiers de l’économie avaient diminué : mécanique, plasturgie, textile, chimie,… le prix du pétrole restructura le secteur du transport. L’alimentaire -un de nos fleurons- se trouva confronter à l’approvisionnement : les éleveurs avaient de plus en plus de mal à vivre de leur production tant les cours de la viande sur patte étaient bas et les maraîchers se trouvaient en grande concurrence avec les productions industrielles étrangères. Néanmoins on compta plus sur le tourisme et les autres services dont les loisirs, mais tout a des limites. Le travail dans les commerces était de plus en plus dur. La construction est restée vive, et elle continuait d’employer nombre de travailleurs clandestins. La chasse au travail au noir dans la restauration ne stabilisa pas le secteur. Et la joaillerie lyonnaise, si dynamique.… Pourtant à la Bourse

   L’agglomération lyonnaise résista longtemps, mais la crise étant internationale, elle ne pouvait inventer ses ressources ni ses solutions. Néanmoins des secteurs semblent porteurs :

l’environnement, la bio-agriculture, les bâtiments économiques, les métiers liés à l’informatique et l’internet, le dessin animé, le textile n’ont pas dit leur dernier mot …

Les chiffres présentés du chômage étant tronqués il est difficile de se baser sur les données officielles. Les chômeurs représenteraient environ 12% de la population active.

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